Ma librairie

"Nous prendrons le temps de vivre

D'être libres, mon amour

Sans projets et sans habitudes

Nous pourrons rêver notre vie »…

Cette chanson, le temps de vivre, tirée du film homonyme de Bernard Paul sorti en 1969 et chantée par Georges Moustaki résume l’insouciance qui auréolait ces années-là. La vie nous oblige un jour ou l’autre à la nostalgie. On se rend compte alors que l’on n’a pas été  suffisamment attentifs aux instants que l’on vivait, trop vite consumés, aux nombreuses et belles rencontres fortuites mais trop éphémères. Sur la scène de la Vie, où chacun joue son rôle, le jour où tombe le rideau,  il n’y a jamais de rappel.

Ainsi sonnent les heures, passent les jours, les années et s’amoncellent les cartons de souvenirs. De la fleur de l’âge, à tout âge embellie, ne resteront que les graines que nous aurons semées. Quelques chansons, quelques livres, quelques phrases, quelques mots ou tant de choses simples et dérisoires qui auront fait une histoire. L'histoire d'une vie. À écrire.

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Avant-propos

À l'heure où les rides nous racontent la vie, il est grand temps enfin de l'écrire afin de n'oublier jamais d'où l'on vient en relayant dans la course du temps le passé au présent et celui-ci au futur. Connaître ou découvrir nos racines c'est comprendre et ressentir profondément quelle forte sève nous  nourrit.

Ma Mère Conception a relaté dans de nombreux écrits les événements de sa vie. Ses  témoignages et ceux des autres resteront comme une empreinte  gravée dans le sable du temps qui passe. Elle quitta l'Enfance comme elle quitta l'école à 12 ans pour de tristes raisons, puis elle apprit et écrivit le français, langue d'un pays qu'elle découvrit avec les Siens dans de terribles circonstances mais qu'elle porta ensuite dans son coeur.

Sur ses cahiers d'écolier, devant moi ouverts, riches de mots comme un puits, je puise l'eau de son inspiration, de ses traces et de ses preuves dans les épreuves de la  vie. Sa vie et la vie de celles et ceux qui l'ont accompagné n'ont pas été, un long temps, des vies rêvées. Des stigmates sont restés, ils se devinaient dans les regards ou plus encore dans les silences. Traces ineffaçables de ces moments douloureux où chacun savait garder la dignité, l'humanité, la colère retenue en regard de l'humiliation subie et des peurs du lendemain, les yeux toujours tournés vers un espoir et ce à chaque heure de chaque jour. Mais rien, rien de tout cela n'a distillé durant le temps de notre enfance, aurore d'enfance ô combien heureuse.

Trilogie personnelle

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ROMANS

 

« Écrire, c’est funambuler sur la trame de sa propre vie ou sur le fil de l’imaginaire de destins réinventés, dans des allers retours vers le passé, le présent et le futur. C’est prendre le temps pour l’arrêter,  l’emprisonner juste le temps de décrire des instants, réels ou fictifs. Écrire, c’est se parler à soi-même, s’émouvoir en silence, se dévoiler, méditer, voir se réfléchir les mots dans le miroir de nos pensées avant de les apprivoiser. » (FC)

 
 

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