"Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie »…
Cette chanson, le temps de vivre, tirée du film homonyme de Bernard Paul sorti en 1969 et chantée par Georges Moustaki résume l’insouciance qui auréolait ces années-là. La vie nous oblige un jour ou l’autre à la nostalgie. On se rend compte alors que l’on n’a pas été suffisamment attentifs aux instants que l’on vivait, trop vite consumés, aux nombreuses et belles rencontres fortuites mais trop éphémères. Sur la scène de la Vie, où chacun joue son rôle, le jour où tombe le rideau, il n’y a jamais de rappel.
Ainsi sonnent les heures, passent les jours, les années et s’amoncellent les cartons de souvenirs. De la fleur de l’âge, à tout âge embellie, ne resteront que les graines que nous aurons semées. Quelques chansons, quelques livres, quelques phrases, quelques mots ou tant de choses simples et dérisoires qui auront fait une histoire. L'histoire d'une vie. À écrire.